Les récents comportements adharmiques dans le micromonde ont déclenché l'ire des dieux. Celle-ci s'hypostasie en tempêtes sur l'Umujo et les dieux atmosphériques recomposent les paysages et provoquent la terreur ontologique des habitants du Tooutobrodji.
Les druides ont interprété les augures: le microcosme ne sera point sauvé avant que ses représentants ne se réconcilient. C'est pourquoi, tout en maintenant une position dharmique de retrait complet et de refus des évolutions de la politique archipélagique, la bienveillance du dieu Maponos exige que tous se pardonnent. Ainsi un nouveau monde pourra voir le jour sous de fastes auspices.
L'Umujo ne veut pas que la querelle fasse vivre la Ténèbre, car la Ténèbre dévore l'âme de celui qui s'y adonne et le pousse dans le Chemin Obscur tandis que la posture du sage est seulement l'élévation dans le domaine des idées; il se détourne des viles passions et des viles colères en s'inlinant devant l'âme infiniment respectable et divine de toutes créatures, y compris ses augustes ennemis, par Brenos.
Monsieur Dominguez fait partie du Micromonde, il l'a servi chaque jour tel un ascète durant d'innombrables années et, tandis qu'un épuisement animique dévore tous les humains, l'on doit s'inquiéter de son sort, même si nous ne sommes pas d'accord aujourd'hui avec lui. Tous les représentants aussi ont droit au respect. Comme on dit populairement, il ne faut pas continuer "je ferme porte là je fais guerre".
Telle est l'oeil de Balaros qui consume dans l'adoration, et non dans la destruction, celui qui, chassant les démons anguipèdes par le dharma, refonde le cosmos par la bienveillance universelle.
Pendant ce temps, les dieux sont libérés partout dans le micrunivers, ils sont le foudre de la loi, la lance de la compréhension, le bouclier-asile de toutes les âmes, la résorbtion et l'émergence des créatures, la déchirure claire-obscure du monde-océan des oeuvres.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire