lundi 31 octobre 2011

Des frontières pas si fermées que ça

Au Towtobroghi (Umujo), la fermeture des frontières demeurerait lettre morte malgré l'épidémie de fièvre marron qui a ruiné la civilisation du Panaconda.

En effet, le réseau interne de communication est loin de s'étendre davantage qu'aux quelques villages connus de la Grande Région.

Toutefois, le Pahyàkaminos (régionnette Ouest du pays et point d'entrée dans celui-ci par voie terrestre) a fait sécession et a fermé ses frontières.

La loi de l'hospitalité continue de s'appliquer pour toutes les autres régionnettes toutobroges. Il s'agit d'une loi si sacrée, qu'elle doit être en toute circonstance.

La Volkonna, quant à elle, accessible seulement via la Mer Morone ou des terres peuplées d'Hommes Sauvages, demeure à ce jour préservée de toute influence extérieure; d'ailleurs, les Volkonnènes, menacés par leurs voisins Kullirtes, se méfient grandement des Etrangers quels qu'ils soient.

Il reste que, pour entrer en Umujo, soit il faut franchir à pied le Yedjiglatay (dont les sommets culminent à plus de 6 lieues, au dessus de l'atmosphère) et arriver au Pahyàakaminos, soit on emprunte une des rares montgolfières entre Kovo et l'une des capitales des pays entretenant des relations commerciales avec l'Umujo, soit on prend l'avion entre Sharjah et Mawika (située dans le bas Chineblos), à moins que l'on se risque dans le réseau de galeries sous-marines qui communiquent avec la Mer Morone... bref, un voyage qui demeure compliqué et débouche souvent sur des régions inconnues en Umujo. Il est vrai que la géographie toujours mouvante du Towtobroghi a de quoi égarer plus d'un voyageur. Mais comme le disent les Toutobroges, toutes les grottes mènent aux Sept-Vingt Cavernes (le village sacré de Sheytukontakoy).

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