lundi 31 octobre 2011

Délivré des sorcières, Katojiblikos est au Meniro

Katojiblikos a été délivré des sorcières et est arrivé au Meniro, où le Roi Constant Ier lui a réservé un accueil très remarquable. Voici ce qui s'est passé, révélé par les éléments suivants: Suite à la disparition de l'ambassadeur, la famille élargie de Katojiblikos a écrit une lettre au Roi et celui-ci a répondu le lendemain même:

"Moi Roi Constant 1er de Meniro et Duc de Romeni, Tiens a vous faire parvenir mes excuses sur la sécurité de son ambassade qui m'a fais parvenir la lettre de disparition de son ambassadeur. Mes meilleurs gardes sont sur le coup ! Une personne est accusée déjà de l'enlèvement de Son Excellence Katojiblikos: la persone de la Duchesse de Nymphide, Constance, destituée il y a peu pour Haute Trahisons envers son pays, sa population, l'Etat de droit, le Roi, Sa gentillesse et Son Duché . Nous la retrouverons et lui couperons la tête, la mettrons en prison a perpétuité ! [sic] http://royaumedemeniro.forum-box.com/ "

La famille élargie de Katojiblikos a répondu aussitôt:

"Famille élargie de Katojiblikos à Sa Majesté Constant Ier roi de Meniro

Majesté,

Nous vous remercions du fond du cœur d’être intervenu personnellement et de nous avoir répondu, nous tenons à vous faire partager notre joie: Katojiblikos est vivant et en bonne santé.

Grâce aux indications de votre majesté, nos recherches se sont tournées vers un réseau de sorcières agissant à l’échelon international. Interrogée hier soir, l’une d’elles a avoué connaître les coordonnées du lieu où Katojiblikos était détenu : une île déserte non répertoriée par les cartes. Une de nos montgolfières heureusement dans le secteur s’est rendu sur place et a mis en fuite les trompeuses créatures qui s’apprêtaient à précipiter Katojiblikos du haut d’une falaise. Il se trouve maintenant à bord de l’aérostat. Il ne se souvient de rien, car il s’était mis en stase (se transformant en statue) afin de résister au rituel démoniaque de consécration et de sacrifice humain par éventration contre sa personne. Il ne s’est réveillé que ce matin sans séquelles ni traumatisme (avec d’énormes courbatures, quelques griffures très superficielles et une santé excellente).

S’il plaît à Votre Majesté, Katojiblikos retournera bientôt en Meniro afin d’y reprendre son poste. Quant auxdites créatures, nous leur donnerons la chasse où que nous nous trouvons.

Respectueusement,

La famille élargie de Katojiblikos: son père Bitobrato, son compère Lowenomaros, son précepteur Weriyasheno, sa mère Wolôwtateni, son grand-oncle Wijimaro, sa grand-tante Nohmarinos, sa tante Sowlijikantlo, ses frères Wehnotrugantos, Yeghiyowtato, Owsowedubi, sa soeur Krotabereta, son amant attitré Nohshijegari, ses femmes Sowlobali, Eponàkoraso, son cousin Chinghetàshinghi, ses cousines Komenishento, Weriyowenoshi, Ondachimeji, ses fils Owtajidowonos, Nohtokoraso, ses filles Arajehkamara, Sakràkaràshina, ses pages Ahmablo, Eràriyaroweno, ses neveux Gabalakomaros, Sowlàghetlatos, Kashiyamara, ses nièces Andabatamara, Mehkadowona, Owsoneblos, son petit-fils Angowa âgé de cinq ans qui est trop petit pour recevoir déjà le plus beau cheval de son grand-père, sa petite nièce Shenakashimeliso ainsi que les maris, femmes, amants et amantes attitrés éventuels de certaines des personnes citées."

Notons que Constant Ier a réservé à l'ambassadeur un accueil très chaleureux en dépit du strict contrôle des frontières suite à l'épidémie ayant fait basculer le Panaconda dans l'horreur.


Des frontières pas si fermées que ça

Au Towtobroghi (Umujo), la fermeture des frontières demeurerait lettre morte malgré l'épidémie de fièvre marron qui a ruiné la civilisation du Panaconda.

En effet, le réseau interne de communication est loin de s'étendre davantage qu'aux quelques villages connus de la Grande Région.

Toutefois, le Pahyàkaminos (régionnette Ouest du pays et point d'entrée dans celui-ci par voie terrestre) a fait sécession et a fermé ses frontières.

La loi de l'hospitalité continue de s'appliquer pour toutes les autres régionnettes toutobroges. Il s'agit d'une loi si sacrée, qu'elle doit être en toute circonstance.

La Volkonna, quant à elle, accessible seulement via la Mer Morone ou des terres peuplées d'Hommes Sauvages, demeure à ce jour préservée de toute influence extérieure; d'ailleurs, les Volkonnènes, menacés par leurs voisins Kullirtes, se méfient grandement des Etrangers quels qu'ils soient.

Il reste que, pour entrer en Umujo, soit il faut franchir à pied le Yedjiglatay (dont les sommets culminent à plus de 6 lieues, au dessus de l'atmosphère) et arriver au Pahyàakaminos, soit on emprunte une des rares montgolfières entre Kovo et l'une des capitales des pays entretenant des relations commerciales avec l'Umujo, soit on prend l'avion entre Sharjah et Mawika (située dans le bas Chineblos), à moins que l'on se risque dans le réseau de galeries sous-marines qui communiquent avec la Mer Morone... bref, un voyage qui demeure compliqué et débouche souvent sur des régions inconnues en Umujo. Il est vrai que la géographie toujours mouvante du Towtobroghi a de quoi égarer plus d'un voyageur. Mais comme le disent les Toutobroges, toutes les grottes mènent aux Sept-Vingt Cavernes (le village sacré de Sheytukontakoy).

dimanche 23 octobre 2011

Méniro : la F.D.U. réagit à la disparition de Katojiblikos

Cellule de base de ceux qui s'intéresent aux Affaires Extérieures
Communiqué de la Fédération d'Umujo

La Fédération d'Umujo a adressé une lettre à son ambassadeur Katojiblikos assigné au Royaume de Méniro; cette lettre étant revenue avec la mension "Cette personne n'existe pas", la Fédération exige de connaître le sort de son ambassadeur. Elle s'inquiète également du devenir et de la position de sa Majesté Constant Ier roi de Méniro sur ce dossier alors que celui-ci a fermé les frontières du royaume.

Elle rappelle qu'en cas de meurtre de Katojiblikos, il doit être acquité par ses auteurs une compensation fixée par la famille de la victime, et ce, quelle que soit la hauteur ou la difficulté de cette compensation. La famille de Katojiblikos a fixé le prix de celle-ci à trois fois le poids en or pur de l'ambassadeur plus sa dépouille complète livrés à Kovo. Nous ne doutons pas que, grâce à la sagesse de sa Majesté Constant Ier ami des Oumouyens, le royaume saura entendre notre requête afin que l'amitié entre nos deux peuples soit naturellement préservée.

Mais dans l'hypothèse extraordinaire où cette compensation ne serait pas faite tandis que les meurtriers demeurent en vie, ou dans celle non moins extraordinaire où le sort de l'ambassadeur nous demeurerait inconnu, la Fédération estime qu'elle aura le devoir de prendre toute mesure qu'elle juge utile à l'encontre des meurtriers et, si ceux-ci demeurent impunis, à l'encontre du royaume de Méniro ou de ses ressortissants quels qu'ils soient, en appliquant à tous la règle qui condamne les meurtriers insolvables, leurs protecteurs et leur famille à la vendetta et à la defixio.

La F.D.U. demande son retour à l'I.G.M.

Second discours de Wikaramareko par Sakroshelatos LXVIII

Compagnons, compagnonnes,

Constatant le non fonctionnement hin ludos du réseau de communication du Micromonde Francophone, la Fédération d'Umujo, à l'unanimité de ses Grandes Régions Autonomes, a décidé, tout en demeurant adhérente de cette institution, de demander le ré-accordement de son système de communication national à celui de l'Institut Géographique Micromondial. Pour ce faire, l'Umujo gèle de facto son ancienne opposition à la carte gérée par cet Institut, ainsi qu'à ce dernier.

Toutefois, nous ne voulons pas vous cacher que nous ignorons quelle sera la décision de celui-ci. Quoiqu'il en soit, la Fédération a choisi de privilégier son raccordement avec tout métamonde lui permettant de communiquer avec les Pays Extérieurs et, pour ce faire, de mettre un terme à toute participation aux débats géographico-philosophiques.

Nous espérons qu'ainsi nous, mandatés pour les Affaires Etrangères, servirons les intérêts de nos populations, sachant que, au milieu des contrées oumouyennes souvent envahies par nos ennemis adeptes des Ombres, la Fédération demeure une entité très fragile.

samedi 22 octobre 2011

Alerte disparition : Katojiblikos (Méniro)


Plus aucune nouvelle de l'ambassadeur Katojiblikos au Méniro. Ce pays a volontairement ou non fermé ses frontières et ses canaux de communication. Notre lettre à Katojiblikos est revenue avec la mention incroyable "Cette personne n'existe pas". Nous sommes désormais très inquiets sur le sort de notre ambassadeur. Nous publions ici son portrait afin que quiconque nous informe un jour de son sort.

Katojiblikos est dans la maturité et sa voix grave en impose; il est franc et loyal, pas toujours d'accord avec les choix hasardeux de la Fédération, mais sert celle-ci de façon consciencieuse et dans le dialogue. Il a quatre enfants encore jeunes, dont deux fils placés dans des pageries de prestige et deux filles versées dans l'art du chant et du déchant de style "lentes fleurs". Katojiblikos a également deux femmes et un amant qui sont prêts à tout pour sauver ou pour venger leur homme. Heureusement que toute sa famille est restée au pays.

Au moment de sa disparition, il prenait ses fonctions dans l'ambassade que lui avait assigné le roi Constant. Le sort de ce dernier, ami de la Fédération, nous inquiète également. Rappelons que le Méniro est le premier pays qui a établi des relations commerciales avec l'Umujo, ce pour quoi nous lui serons toujours reconnaissants; nous ne pouvons croire que sa Majesté ait désiré la perte de notre représentant, d'ailleurs le roi appelait parfois notre ambassadeur du mot "ami", ce qui, placé dans le contexte des Pays Extérieurs, était pour l'Umujo une chose très honorable.

La série noire des ambassades avortées semblerait se poursuivre pour la Fédération. Après Verlor, Aldarnor, Prya, est-ce le tour du Royaume? Pendant ce temps, suite aux tempêtes terribles de cet été, les stocks de nourriture baissent dans le Towtobroghi et le Pahyàkaminos.

vendredi 21 octobre 2011

Les nouvelles en bref

La Régionnette du Pahyàkaminos quitte la Fédération et le Towtobroghi.

Suite au débat initié à Kovo par les Femmes toutobroges réclamant l’égalité des droits (notamment l’abandon du droit de vie et de mort du paterfamilias sur ses femmes et ses enfants), les plus montagnards d’entre nous ont déclaré qu’ils n’accepteront jamais que l’honneur des mâles puisse être ainsi remis en cause. Les autres régionnettes ont argué que la gloire ne se mesure pas en terme de soumission de la famille mais sur le champ de bataille. Cette scission intervient au moment où l’ennemi vénave accentue sa pression sur les bas du Chineblos et pirate les nouveaux moyens de communication mis en place en Umujo.


Rentrée tumultueuse du roi toutobroge

Le Roi est arrivé par avion de Madha à Madaduno. Suite à une banale dispute conjugale (un mari jaloux voulant tuer sa femme sur place), une bagarre s’est déclarée dans l’avion entre partisans de l’autonomie des personnes et de la libération des mœurs, et conservateurs hostiles à toute remise en cause des modes de vie traditionnels. Une substance corrosive ayant été déversée sur le plancher de l’appareil, celui-ci a subi une dépressurisation. Dans la confusion, quelques passagers n’ont pu respirer l’oxygène des masques prévus à cet effet ; on compte plusieurs blessés dont deux grièvement, actuellement soignés à l’hôtital militaire.

Le roi et ses compagnons ont fait passer à la douane, dit-on, de lourds bagages estampillés "valise dimplomatique", ce qui, avec l'épisode de la dispute, a également contribué à donner aux madhanais une image négative de nos populations. Rappelons que le village de Wikaramareko qui jouxte Madaduno est aux yeux des Madhanais une preuve supplémentaire de l'arriération de notre civilisation. Achevant de corrompre ce village insalubre, c'est là que les soldats de Madha viennent dépenser leur solde dans de vains plaisirs.


Difficultés diplomatiques

Sont-ce nos ambassadeurs qui ne savent pas comment se faire accepter, ou bien n'est-ce pas plutôt le racisme que nous, montagnards basanés par l'altitude, subissons de la part des Pays Extérieurs? Toujours est-il que les secrétaires porte-parole [ambassadeurs] MM. Duhnoleye et Kohshisamos ont été abandonnés un temps anormalement long respectivement par les officiels de l'Aldarnor et de Prya. Or, ces contretemps, intervenant au moment même où l'honneur des Toutobroges est contesté par une polémique interne (voir notre article sur la sécession du Pahyàkaminos), on voit mal le Towtobroghi ne pas prendre ombrage de la situation en criant que "son honneur est bafoué". Mais il faudra compter aussi sur le point de vue de la Volkonna avant de statuer sur cette crise.

mardi 4 octobre 2011

On sait un peu mieux ce qu'il y a en Umujo

Les nouvelles en bref

FEDERATION

http://umujo.xooit.fr, le nouveau réseau de communications internes de la Fédération d’Umujo, est maintenant opérationnel. Ce réseau est constitué au Towtobroghi d’une part de quelques téléphones satellite toutobroges, et d’autre part de bergers qui sifflent de sommets en sommets. Ce réseau permettra de rentre plus transparentes les décisions fédérales, voire même d’améliorer le développement du pays, estime-t-on à Kovo.

Lors de la présentation du nouveau réseau de communication, celui-ci a été piraté par l’ennemi héréditaire des Toutobroges, les Wenâwoy ou Vénaves, qui annoncent avoir fondé une République de Venavia et vouloir imposer la civilisation aux Tribus et aux Clans. Aussitôt, le Towtobroghi a décidé de renforcer ses frontières. La Vénavie pourrait tenter de se rapprocher soit du Pays des Ombres, car les habitants de celui-ci ont le même ancêtre qu’eux, soit même de la Volkonna, afin de mettre en échec la Fédération.

Suite au piratage des communications, le Towtobroghi prend des mesures de cryptage. On assure que la Venavia n’a aucune possibilité d’en connaître le concept. Un simple code de César est suffisant.

PAYS EXTERIEURS ET PAYS HORS FEDERATION

Les célèbres Rüdolf Fischer (Commandeur de la 2e Flottille) et Max Svalborg (fondateur du PNP en exil de CSH) ont pris contact avec la Fédération d’Umujo et projetteraient de se rendre un jour dans le pays, bien que de nombreuses affaires les retiennent dans les Pays Extérieurs pour longtemps.

Les ambassadeurs qui s’étaient rendus au Verlor, en Aldarnor et à Garonne sont rentrés. Alors que de nombreux pays du monde connaissent moult difficulté et se désagrègent, l’Umujo déplore la perte de l’Institut avec qui il entretenait, avant les tempêtes, des échanges commerciaux et scientifiques.

Le roi Sakroshelatos est toujours à Sharjah (Emirat de Madha), il vient de faire des achats de technologies de communications grâce à la vente d’un vaste terrain immobilier au centre de Kovo à l’Emirat. Les religieux omlaniens semblent construire une mosquée eux-même sur ce terrain. Ils ont prévu de bâtir grâce au savoir toutobroge une vaste hutte renforcée et toute décorée de peintures abstraites, le tout surmonté d’un minaret ; les ablutions pourront avoir lieu dans le torrent du Manchipa ; ils ont demandé une aide financière à l’Emirat pour mener leur projet à bien.

L’expédition madhanaise comprenant à son bord Amoros Pacumidon Ytna est revenue à Madaduno. Elle a visité l’Umlando du Sud, une région jusqu’ici inconnue de l’Umujo. Il y a là bas de curieux paysages fantastiques, des forêts très denses et à plusieurs étages, 95% d’humidité environ. Monsieur Ytna pense que le tourisme a peu d’avenir en Umujo. Mais ces forêts pourraient éventuellement être exploitées.

GRANDES REGIONS

L'implantation de la forteresse de Madaduno favorise le développement du village voisin de Wikaramarekos, surtout depuis que les Wenâwoy ont été mis en déroute par l'armée madhanaise. Des commerçants madhanais et toutobroges sont venus s'installer à Wikaramarekos et importent leurs marchandises de Madha. En outre, les riches toutobroges ont maintenant la possibilité de prendre l'avion pour se rendre à Sharjah. Wikaramarekos attire toutes sortes de commerces pour l'agrément des militaires: boutiques de souvenirs celtoïques, agences de crapahut, officines de druides, huttes de voyants et de sorcières, tripots et bordels ou encore bars et boîtes de nuit plantent leurs planches sur un espace qui demeure malgré tout boueux et riche en moustiques.

Les prospecteurs madhanais ont découvert du kanao dans les montagnes du Towtobroghi. Ce métal noir et lourd est normalement non conducteur, mais lors des tempêtes électro-magnétiques, il absorbe les rayonnements et change de forme en fonction du champ absorbé. Ce serait là l’explication de la déformation des paysages qu’on observe lors des tempêtes dites ontologiques. Le kanao pourrait être l’ « or noir » des celtoïques, tandis que ceux-ci ne peuvent actuellement espérer de vie meilleure qu’en tant qu’immigrés à Madha.

Les Volkonnènes pourraient envoyer un navire de commerce à destination du Towtobroghi afin d’initier les premiers rapports commerciaux d’envergure entre les deux Grandes Régions. Rappelons que la Volkonna est une civilisation axée notamment sur le commerce maritime, tandis que le Towtobroghi, qui ne possède quasiment pas de voie navigable, n’a pu avoir de débouché sur la Mer Morone que grâce à l’implantation récente d’une forteresse à Wikaramarekos Madaduno.

Au Towtobroghi, les mandatés des tribus se rassemblent pour préparer la Fête des Brekanoy (Tartans).

A cette occasion, la grande région entame les débats sur une refonte juridique : comment conserver le caractère romantique des coutumes toutobroges tout en remédiant aux excès que constituent les sacrifices humains, l’esclavage, le droit de vie et de mort de l’homme sur la femme et sur l’enfant… Un véritable bouleversement à l’initatives des Etrangers qui prennent part à la Fédération Républicaine de cette Grande Région.