lundi 12 décembre 2011

Ej ? Kio okazas pri Madho ?

Rupture de communication avec l’Emirat, comme s’il avait tout simplement cessé d’exister, c’est ce constat qu’ont fait ce matin les utilisateurs de téléphones satellites. Rappelons que Madha a conclu d’importants accords de commerce et de coopération avec le Towtobroghi. Qu’en sera-t-il désormais de l’approvisionnement de la base de Madaduno ? Les soldats de cette armée moderne imposeront-ils leur volonté aux Toutobroges ? Et puis, que deviendront les immigrés, artistes et coopérants oumouyens résidant à Madha ? Il semble qu’à toutes ces questions, même les militaires madhanais n’aient pas de réponses claires. Comme toujours, par manque de moyens de communication, ce sont les rumeurs qui remplacent les faits. Les puits de pétrole auraient pris feu, il y aurait eu un tsunami, le commandant de Madaduno aurait été contacté par le ministre dissident Marwan Acharbenalim… A l’heure où la disette frappe le Towtobroghi, la perte éventuelle du principal partenaire du pays constitue un véritable drame pour les populations. Que les dieux nous viennent en aide !

(En Esperanto:) Rompo de komunikoj kun la Emirato, kvazaŭ ĝi tute simple neniam ekzistis : jen la konstato, kiun, tiun matenon, faris la uzantoj de satelitaj telefonoj. Ni rememoru, ke Madha finaranĝis gravajn komercajn kaj evoluhelpajn akordojn kun Toŭtobrogujo. Kio, de nun, estos pri la provizado de la bazo Madaduno ? Ĉu la soldatoj de tiu moderna armeo trudos sian volon al la Toŭtobrogoj ? Kaj ankaŭ, kio divenos la enmigrintoj, artistoj, kunhelpantoj restantaj en Madho ? Ŝajnas, ke, al ĉiuj tiuj demandoj, ne havas klarajn respondojn eĉ la madhaj militistoj. Kiel ĉiam, pro manko de komunik-rimedoj, onidiroj nur anstataŭas la faktojn. Ekflamintus la petrolfontoj, Estus cunamo, la Madaduna Komandanto estus kontaktita de la skismema ministro Marŭan Aŝarbenalim… En la horon, kiam la malabondo frapas Toŭtobrogujon, la eventuala perdo de la precipa partnero de nia lando signifas dram’ por la loĝantaroj. Ho ! venu nin helpi la Dioj !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire